Il y a plus de 2000 ans (IIème siècle après J.C), lors des premières occupations, le niveau de la mer baignait la gare ferroviaire actuelle.
Le petit port permettait alors aux bateaux grecs et romains de s’abriter des tempêtes, d’embarquer et transporter les blocs de calcaire rose extraits des carrières de La Couronne et de Carro qui contribuèrent notamment à la construction de Massalia.
Carry-le-Rouet devint une communauté indépendante le 15 juillet 1584. Dès lors, l’histoire de la commune s’apparente à celles des seigneuries, des familles de Jarentes et Deytres-Vaucluse qui pendant deux siècles rythmeront la vie Carryenne.
Au début du XXème siècle, le village comptait 300 habitants et était dominé par son ancien château. Les successeurs de riches négociants marseillais seront les premiers à apprécier la douceur de vivre de Carry-le-Rouet.
La construction de la voie ferrée Marseille - Miramas entre 1911 et 1915 développa la commune et attira de nouveaux habitants (700 en 1920).
En 1923, Carry-le-Rouet et Sausset-les-Pins se séparent. Carry-le-Rouet se retrouve alors avec 400 habitants.
Grâce au vapeur côtier et au chemin de fer, la population atteint 800 habitants en 1940.
A partir du 15 octobre 1945, date de l’inauguration de la ligne de chemin de fer, la commune connaît une expansion continue et un essor démographique qui se poursuivra d’année en année en raison de l’attrait du bord de mer, de la qualité du site et de sa situation géographique.
Les châteaux
Jusqu’en 1964 la commune comptait deux châteaux.
Le château Jarente-Pressaq est aujourd’hui devenu l’hôtel Villa Arena, où se situait notamment l’ancienne chapelle du village.
Le château Jourde, dans le centre-ville, a été construit devant le château Jarente-Pressaq et disposait d’un parc avec des essences rares.
A la mort de son propriétaire, le châtelain Philippe Jourde, il devint l’hôtel restaurant du château en bordure du port avec sa plage de sable.
Il fut démoli dans les années 1960 et remplacé par un Casino de jeux, la tour et les bâtiments des Floralies.